Goblin Slayer, le light novel

Goblin Slayer, le light novel de Kumo
Kagyu avec des illustrations de Noboru Kannatuki édité chez Kurokawa dans la
collection Kuro Pop. Que donne le premier Roman de l’éditeur ?
Résumé : Une jeune prêtresse entreprend sa première quête, mais elle et ses
compagnons d’aventure, inconscients du danger, se retrouvent presque aussitôt
en fâcheuse posture. Un inconnu se porte à leur secours : Goblin Slayer,
qui a voué son existence à exterminer les gobelins par tous les moyens. C’est
une tâche dangereuse, sordide et ingrate, mais il la mène à bien mieux que
quiconque. La rumeur des exploits du crève-gobelins se propage, et des
aventuriers hors du commun pourraient bien solliciter son aide…
Nous voilà dans un univers
d’héroic fantasy on peut dire classique. Nous y retrouvons des elfes, des
nains, des dragons et bien sûr des gobelins, etc. Les aventuriers sont des
mercenaires qui acceptent des missions contre rétribution. Nous commençons la
lecture avec une scène nous présentant deux personnages principaux, la
prêtresse et le Goblin Slayer. Puis petit retour en arrière pour nous expliquer
cette rencontre. Le ton est donné dès le départ, l’univers est violant, le Goblin
Slayer l’a bien compris et ne laisse aucun compromis. Il connaît très bien son
ennemi, prévoit de nombreuses tactiques et s’adapte facilement à la situation.
Il n’usurpe pas sa plaque d’argent (troisième place dans les niveaux
d’aventurier). Il décide de prendre la prêtresse sous son aile. Bien évidemment,
il sera entouré de compagnons supplémentaires, un homme-lézard, une elfe et un
nain. C’est à la fin de ce premier tome d’ailleurs que nous verrons une
cohésion du groupe. Pour le style d’écriture, c’est plutôt direct. Kumo Kagyu
ne s’embarrasse pas de fioritures. Les personnages sont décrits sobrement,
l’auteur va à l’essentiel. Cela reste agréable et nous permet aussi d’être
directement happés dans l’action. Mais ce qui permet aussi pour les scènes
particulièrement violentes, d’être plus dans l’allusion que dans le fait réel,
nous évitant ainsi d’être choqué par la description horrible de la scène. C’est
donc pour moi finement pensé. Les illustrations sont superbes nous donnant une
version manga mignonne pour les femmes, mais aussi un côté dense sur certaines.
Elles sont très bien placé dans le texte nous permettant de mieux imaginer les
scènes dans le livre. La couverture n’est pas celle d’origine. En effet, Kurokawa
a opté pour une autre illustration plus sombre et mature afin de montrer au
futur lecteur la teinte du livre à juste titre, mais vous pouvez voir
l’illustration d’origine en première page.
Au final, ce premier
tome est une réussite ! Principalement pour les fans d’héroic fantasy qui
trouveront leur bonheur. Seinen oblige, surtout pas pour les plus jeunes. Je ne
peux donc que vous le conseiller.
Ryudoka